Thomas Earl Petty
aka TOM PETTY
(20 octobre 1950 – 2 octobre 2017)
Ah ! Tom Petty ! L’une de mes toutes grandes premières interviews : moi, je vous dis pas comment j’étais intimidé, car à mes yeux, Tom Petty était déjà une rock star. Pourtant, c’était juste au moment de la sortie du premier album. Rien que sa nonchalance lors de notre discussion, le laissait deviner. Pourtant, tout s’était passé comme sur des roulettes. Dans les salons d’un hôtel classieux. Lui était hyper content. Son manager, à l’époque Mike North, aussi.
A la fin de la discussion, après le deuxième whisky, Mike Noth me demande :
– Est-ce que tu as un billet pour ce soir ?
– Ben non !
– Bon. Je te fais un laissez-passer backstage pour toi et ta photographe. Je préviendrai la sécurité. Vous passerez par les coulisses et vous filerez dans la salle.
On ne se l’est pas fait redire deux fois.
Ce jour-là, c’était le 1er juin 1977. Tom Petty faisait alors un ravage avec son premier album qui venait juste de sortir. Et, sans me vanter, je crois même avoir été le premier en France à l’interviewer. Les raisons ? C’était la première fois qu’il mettait le pied en France et toute la presse-rock (ou presque) était dans les hôtels où séjournaient les têtes d’affiche : les Kinks et Nils Lofgreen. Par-dessus le marché, il n’est pas en photo sur le flyer d’époque. C’est dire si j’étais vraisemblablement le premier. Peut-être même le seul.
Tom Petty et ses Heartbreakers eurent l’honneur d’ouvrir le bal. Un sacré bal. Parole de rocker, ceux qui étaient là et qui sont restés jusqu’au bout ne s’en sont jamais remis. Et s’en souviennent toujours. Un des plus beaux moments musicaux jamais entendus à Paris.
Ouèche !
Professor BeeB HôPô
Pour en savoir plus sur les débuts de Tom Petty :
“Des gens qui ont atteints des sommets s’ennuient et ennuient ” dit Tom dans l’article qui lui est consacré dans Sneakers (notre désormais nouveau (et unique , sniff) magazine préféré) à propos des “rock stars”.
Idem , mais on le savait, pour les journaleux et autres critiques bouffis d’orgueil.
La petite Petty a tout bon et on lui pardonnera donc son langage non châtié.
Heureusement qu’il y en avait au moins un, et français en plus, qui avait tout compris….. en 77!
On rigole et on s’amuse ….
J’aime beaucoup la fille de Tom Petty qui crache à la gueule de Rolling Stone.
Si l’on compte le nombre total d’articles que Rolling Stone a consacré à son père, ça doit bien s’appeler quelque chose comme “cracher dans la soupe”. Moi j’ai pas compté. Mais si vous cliquez sur le lien ci-dessous, vous devriez bien pouvoir y arriver.
http://www.rollingstone.com/music/artists/tom-petty
Vous avez trouvé ?
Petite remarque perso : ça va faire marcher un peu plus “Rolling Stone”. Version papier et version numérique.
Extraits choisis : @rollingstone my dad is not dead yet but your f*cking magazine is ⚡️⚡️⚡️ Your slime has been pieces of tabloid dog sh*t. You put the worst artists on your covers, do zero research. How dare you report that my father has died just to get press because your articles and photos are so dated. I will f*cking shit down your throat and your family’s. Try not being a trump vibe. This is my father not a celebrity. An artist and human being. F*ck u (sic)
Professor BeeB HôPô
Adieu Tom …Parti retrouver les RAMONES !
Tom Petty fêtait cette année ses 40 ans de carrière. C’est ce qu’il nous lègue en guise de réconfort, des pépites pour adoucir notre plus grande peine.
So long, Tom.