ATTENTION : le film n’est pas pour tous les yeux.
De même les titres ne sont pas pour toutes les oreilles. Bon, ceci dit, les morceaux sont en anglais pour la plupart.
SaNTa GoeS iN HeLLS ? ben où voulez-vous qu’il aille vu le programe : Louis Armstrong, the Yobs, Tom Waits, Rosemary Clooney (la tante de Mr Ouatellesse), Iggy Pop, Django Reinhardt, les Chaussettes Noires, B.B. King, the Eels, Seasick Steve, Chris Rea, Chuck Berry, los Straitjackets, Pink Martini, the Twistin’ Kings, Carla Thomas, les Muppets, CPO3 et R2D2, Johnny Horton, Freddy King, Spike Jones, Ringo Starr, Fats Waller, Shorty Rogers, the Pogue, the Waitress, Dave Brubeck, Bruce Cockburn, Brenda Lee, Pink Marini, Leadbelly, Jim Reeves, the Trashmen, Hadda Brooks, the Cadillacs, Bérurier Noir, Duane Eddy, the Wailers, Sweet Tee, Bob Dylan, Brian Setzer, Clarence Carter, etc …. etc …. Une programmation démoniaque pour faire rougir Santa et qu’il aille rejoindre Satan… en enfer.
Les ouïes parfaites remarqueront que la playlist Santa Goes In Hells est saucissonnée en tranches multiples. Exemples : twist, prison, blues, r’n’b, jazz. Et, on se tient à la rampe, un chouillat de latino. Quant au country, ce sera pour l’année prochaine si Donald Trump n’a pas appuyé sur le bouton avant. Y’a aussi du rockabilly et du peunn’ke. Et plein de niaiseries. Pour ces dernières on peut même parler d’inepties frénétiques braillées par des gamines à peine communiantes. Dont Annette Funicello, qui comparée à ses consœurs fait figure d’académicienne. Peut-être même de Prix Nobel de Littérature. Mais Annette est réaliste, elle ne veut pas d’un Beatle ou d’Elvis pour son réveillon.
Le tout est truffé (c’est les fêtes de fin d’année, hein) de quelques cochoncetés, ben oui, c’est truffé de cochoncetés, qui pourront donner des idées lubriques en vrac en cas de manque d’imagination ou de pannes des sens. A ce titre, “I Saw Mama Kissing Santa Claus”, pas vraiment une ritournelle coquine (encore que), qui aurait parfaitement collé lors d’une scène très évocatrice du film. Lequel est un slasher sorti en novembre 1980, et devait s’intituler You Better Watch Out, intro du classique nouyèlesque “Santa Claus Is Comin To Town” – une composition de Leiber -Stroller pour le King – parole de louveteau-garou.
Au final, voir dans tout ça une subreptice démolition en bonne et due forme du mythe de Nouyel serait assez judicieux et non dépourvu de bons sens.
Comme les morceaux, ils sont sur Deezer et que le calibrage des niveaux sonores n’est pas le fort des programmateurs de la filiale de Free, j’ai fait tout ce que j’ai pu pour que cela ne se remarque pas trop. D’où l’idée des séquences. C’est vachement étudié.
Ouèche !
Professor BeeB HôPô
SaNTa GoeS iN HeLLS
THe MoVie
Chère Sheena,
Le “in time” se justifie par le fait que la play list est très copieuse cette année. L’idée, c’était de publier le plus tôt possible, mais sans être trop en avance, pour que les BeeBoPFaNS puissent savourer tranquillement les morceaux, dont certains nous laissent bien rêveurs quant à l’intelligence humaine. Mais Nettie a bien compris qu’il s’agissait aussi de fournir aux lecteurs du blog un support musical lors des “Christmas parties”.
Pour le film, le plus difficile a été de trouver une version non tronquée. Elles pullulent sur la toile et il leur manque l’essentiel : les 20 premières minutes. Même moi, perso, je me suis fais avoir. Bien entendu, le film tronqué est total incompréhensible …….
Effectivement les dialogues français sont de purs joyaux. Et les voix françaises, un régal de chez Pour-de-Vrai. Avec la diction (addiction ?) des doubleurs idem itou : çest grandiose. Surtout au troisième degré !
Quoiqu’il en soit, Noyeux Jouyèle à tous et comme disaient les Pink Fairies : “Have fun and don’t forget the bôôgie” !
Professor BeeB HôPô
Le nanard de Noyel 2018 ou le film qui dé(p)hotte!
Car cette année, ce n’est pas le traîneau mais bien le divan qu’il faut tirer par les “rênes”.
Noël ou comment programmer des psychopathes, un programme très ambitieux.
Ed Gein aurait-il eu maille à partir avec Santa Claus dans sa prime jeunesse?
Une mention spéciale pour la finesse des dialogues (« ah c’est moi, c’est moi »), le doublage français (un sommet du genre) et une fin à la Méliès.
Merci Professor, cette perle plus les 60 heures de zique xmassienne, et en avance sur le timing en plus, je suis comblée.
Bonnes fêtes à tous.
En écho au message de Nettie, femme de bon sens et de bonne écoute.
Merci dear Professor,
L’éclectisme de cette playlist est juste un délice.
On a tous aujourd’hui entre 4 et 10 ans.
T’en vas pas, Doc!
Bizatous
Mr Professor,
I’d already heard so many things of your adventures from our mutual friend Sheena but now I’ve had the opportunity to read some of this fabulous blog, I’m even more excited to meet you one day. In the meantime, I’m enjoying the fruits of your musical expertise via the fabulous playlist you prepared for our Christmas party. Thank you SO much!
Nettie
Une tentative de post …après je regarderai mieux ce beaux programme de Noël varié..
Salut garnement,
Je comprends tes hésitations et compatis à ton dilemme cornélien. Mais une série de trois titres [“Mrs Santa Claus” (Nat King Cole) , “Pussy Strut” (The Waitress) et “Christmas Time For My Penis” (The Vandals)] devrait pourvoir lancer les débat sur la marité et la parité “Mère Nouyèle/Père Nouyèle”.
En tout cas, cette année, je me suis marré comme un bossu en essayant (une nouvelle fois) de destoyer le mythe Coca à fond les ballons.
Happy Christmas Deer Philippe.
Le film, 1h 35, demande une audience appliquée surtout que le sujet est d’actualité. Le préambule pose l’éternelle question : Papa Noël ou pas ? et j’avoue qu’à quelques jours des fêtes, j’ai peur de connaitre la vérité. Et pourquoi pas Maman Noël ? Vu la scène devant le sapin, je ne pense pas que Papa Noël dirait non. Enfin, il va falloir garder un moment libre devant la cheminée pour visionner ce long métrage. A plus tard. Par contre, très étonné par ta “play list”. Généralement, dans une telle foison de titres, les meilleurs cachent des ritournelles populaires de la plus mauvaise ouïe. Mais là, bravo, mis à part quelques “navets”, les morceaux sont de la meilleure facture et, comme tu le fais remarquer, piochés dans des genres musicaux des 50’s (fifties) à aujourd’hui. Du moins à hier. Par contre c’est “Christmas” ad nauseam!!! Parfait pour les adeptes des petits souliers et des cadeaux aux pieds de l’arbre. Merci pour tes découvertes toujours aussi instructives qu’inédites !!!