Alain Bashung (Yé n’en pé plou)
(1er décembre 1947 – 14 mars 200
“On m’a souvent taxé de rebelle, mais c’était par la force des choses : il fallait que je m’explose, que je m’implose… J’étais tellement mal dans ma peau.”
On m’a dit que mon père biologique était kabyle et qu’il serait parti au Canada. Loin. Je n’en ai pas su davantage.”
“Ces périodes où je me relance dans l’écriture ne sont pas toujours drôles. Je me remets dans l’état de celui qui n’a pas encore trouvé sa place dans la société. C’est pénible. Mais c’est exactement ce que je ressens. Sans aucune volonté masochiste, je me mets dans cet état-là. Celui que je connaissais avant qu’il se passe quelque chose pour moi. Ça doit m’aider à sentir les choses plus profondément. »
“Il y a un rythme dans chaque phrase, donc une musique. Chaque syllabe y prend sa place. C’est un automatisme: quand je lis un texte, je ne lis pas, je le chante dans ma tête. C’est naturel, j’associe toute phrase à un tempo.”
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