Vous lisez ce blog fidèlement et vous aimez tellement jouer de la guitare que vous vous êtes dépêché de foncer acheter ceci et de commander cela sur Internet ou ailleurs.
Seulement voilà. Comme vous êtes du genre intégriste, vous sentiez confusément qu’il manquait quelque chose ! Un petit quelque chose ! Une petite chose qui changerait complètement l’allure du réservoir de vos vécés, et, fatalement, qui changerait la face du monde ! Bref il vous manque le détail qui tue !
Pas la peine de se faire de la bile ou de rester coincé du bol, les designers de “House Parts LLC” ont pensé à vous puisqu’ils ont crée un bouton de réserve de chasse d’eau en forme de Strat. C’est en trois couleurs olympiques : or, argent et…. bronze ! Fumant ! Stratosphérique !
Le problème, c’est si on n’aime pas les Strat. En général, c’est rare ! Mais ça arrive, et si ça arrive, alors il faut de quoi contrebalancer. Ouèche !
Dès lors, il se pourrait qu’au fond, le bitoniau de chasse d’eau, fut-il en diamant, soit de la surabondante et superfétatoire gnognotte. Surtout que vous pensiez avoir fait le tour de la question de toute la déco de vos cabinets : la lunette, la gratte, même au bidule du réservoir.
Mais vous n’avez pas songé aux murs.
Or, ça servirait à quoi d’avoir déboursé tant en matos pour jouer de la gratte bien tranquillement assis dans la position du penseur de Rodin, pendant que toute la famille, goguenarde mais pressée, fait la queue derrière la porte des goguenots en se bouchant les feuilles, en dansant le Sampa dans le couloir, en rouspétant et en serrant les sphincters et les fesses de peur de…, si c’est pour laisser ou foutre n’importe quoi sur les murs des commodités où vous répétez ou faites vos gammes ! Je pose la question !
Donc, il faut du qui claque, du qui jette, du qui méduse, bref, du qui en bouche un coin. Vous faut une déco qui émorfile les critiques foireux et qui montre au monde entier (et non ô mon dentier), que vous avez du goût, même si c’est un goût de chiottes.
Et là, hop, comme je pense à tout et que j’aurais pu faire décorateur d’intérieur, j’interviens subrepticement en coup de vent. Car j’ai trouvé et sélectionné le papier (peint, il va sans dire) idoine et bienséant pour des feuillées guitaristique dignes de vos effluves rock’n’rolliennes, jazzistiques, bluezinesques et autres géniales pétaradantes saillies de votre électrisante matière grise quand vous trainez un peu trop sur le trône.
Le papelard mural, il a été crée par Jicé de Castelbajac, les lés font 10,50m de haut (idéal si le chiotard est aussi haut que le studio 1 d’Abbey Road) et 0,53 m de large.
Le motif, c’est des Flying V, des Strat (encore), des Ibanez. Et même des Jazzmaster Bass. Comme ça, il y a la même la section rythmique !
Quand on regarde bien les têtes de manches du papier, elles vasouillent pas qu’un peu par rapport aux designs originaux.
Qu’à cela ne tienne, c’est pas ça qui vous empêchera de produire un chef d’œuvre !
Sic transit !
Ouèche !
Professor BeeB HôPô
…/ … ‘créé par Jicé de Castelbajac’, alors déjà quand on s’appelle Jicé de Castelbajac, ou De main De Corvée De Chiottes… Méfiance! :-)
Extraordinaire cuvée ! Ça se présente bien et donc ça coule comme un coulis. C’est hyper chasse et super classe ! Bravo.
Bronzette
Salut,
Je p”hoofe”, je p “hoofe” ! J’irais même jusqu’à dire que ça se lit comme un coulis, iz’nit ?
Soyeux Nouielle…
Prof..