aeRoSMiTH LiVe CHiCaGo 1994 – Quand on pense que l’Aéro Dupont devait louer l’avion qui envoya au 7ème ciel (?) les 3/5ème deLynyrd Skynyrd et l’un des ingés-son des Bostoniens. Et qu’on aurait pu rater ÇA !! L’hôôôorreûûûûr….
A mon sens, personne ne sait ouvrir un concert comme ils le font. A Pantin, en 76, en moins d’une minute, ils ont mis la salle à genoux.
Rien à dire d’autre, encore que… Joey Kramer, né à Nou Illorque le 21 juin 1950, amateur d’Audi r8 – v10, une charrette à 150 000 €, ben, je n’oserais pas dire que Aerosmith repose entièrement sur lui. Nan-an-an, j’oserais pas.
Mais dans mes gamberges les plus folles, je sais que sans lui la machine ne tournerait pas vraiment rond et qu’elle serait même légèrement grippée…
J’irais pas non plus jusqu’à dire que c’est lui le band-leader du plus grand groupe de rock’n’roll du monde, faut pas pousser non plus. Et puis j’oserais pas, oh non. Quoique …. en y réfléchissant bien… Regardez-le et suivez-le. Maintenant, là, comme ça, j’ai des doutes.
C’est un immense batteur, comme seule l’Amérique sait en produire. Le métier, la frappe, l’indépendance et la cohérence. Tout, il a tout. La preuve est là et c’est une évidence. C’est qu’il leur fout quand même de sacrés coups de pieds dans le popotin à ses guitaristes et à son screamer. Quand c’est pas des coups de boule sur les fûts pendant son solo !
A lui seul, la moitié de la meilleure section rythmique de rock. Celle que tous les groupes de rock envient… Celle que tous les gratteux et tous les beugleurs voudraient, doux délire, derrière eux. Une section rythmique sans laquelle Perry et Tyler ne seraient finalement pas grand chose. Je prends des risques. Surtout que j’en viendrais à oublier Brad Whiford qui a toujours été le grand laissé-pour-compte du groupe, alors que c’est un guitariste génial et très accompli.
Pour les pointilleux, y’en a et j’en connais : c’est tourné le 6 août 1994 au Popular Creek Music Center, une arène de 20 000 places située dans une suburb de Chicago et que Sears s’est allouée en 1989.
Set list intégrale du concert : Intro, 1) Eat The Rich, 2) Toys In The Attic,
3) Young Lust, 4) Rag Doll,
5) Season Of Wither, 6) Back In The Saddle,
7) Blind Man, 8 ) Crazy,
9) Crying, 10) Let The Music Do The Talking,
11) Walk On Water, 12) Angel,
13) Walking The Dog, 14) Mama Kin,
15) Janie’s Got A Gun, 16) Stop Messing Around,
17) Walk On Down, 18) Last Child,
19) Love In A Elevator, 20) Dude (Looks Like A lady),
21) Sweet Emotions Medley, 22) Dream On,
23) Livin On The Edge, 24) Walk This Way.
Aller..Zou… En avant pour deux heures de riffs dégorgés au feedback, striés à l’exhortation, plombés au humbucker, assommés à la basse cinq cordes, fouettés aux drums-sticks, décapés aux cymbales de crash et dérouillés à la pédale de grosse caisse.
Osons !
Ouèche !!!
Professor BeeB HôPô
Ps : z’avez vu, là-bas, dans le fond, derrière les amplis… le rack de grattes ? Une vingtaine parmi les sept cents détenues par Joe Perry.
Un conseil : comme le son de la vidéo n’est franchement génial, faites partir les deux flèches en même temps et coupez le son TonTube. C’est quasi synchrone.
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