Riley B. King aka
B.B. KING
(16 septembre 1925 – 14 mai 2015)
BeeBopitone n° 8
B.B. King 10 raisons pour lesquelles il est le plus grand et le plus influent guitariste électrique (et pour un bon moment encore) *
B.B. King ! Il était le grand représentant du blues. L’homme qui a rendu la guitare comme moyen unique d’exprimer toutes les émotions du blues. La légende du blues que tout le monde a admirée. Cet homme qui a joué pour nombre de Président est un musicien aussi célèbre que sa guitare, qu’il a baptisée Lucille, étaient connus de tous les amoureux du blues.
1. Il a attiré l’attention du public sur le rock’n’roll en 1965 lorsque le guitariste du Butterfield Blues Band, Mike Bloomfield, qui jouait sur le premier album du groupe, a été demandé comment il avait appris à jouer. La réponse: “En copiant les plans de BB” a conduit les fans vers un musicien que le public afro-américain connaissait et aimait déjà.
2. Les guitaristes britanniques obsédés par le blues n’avaient qu’un pas à franchir et, en 1967, quand il n’avait que 22 ans et tournait aux États-Unis avec Cream, Eric Clapton s’inclinait non seulement devant le grand style de guitare blues de King, mais aussi avec lui. Cette obsession britannique trouve son point fort lorsque King effectue la première partie des Rolling Stones lors de leur tournée américaine de 1969.
3. Clapton a été tellement influencé par le style détendu, mais profondément émotionnel et profondément ressenti de King, qu’en 2000, il enregistre un album de blues avec B.B. King intitulé Riding With The King. C’était un hommage d’un musicien que ses fans anglais avaient appelé “Dieu”.
4. En 1970, “The Thrill is Gone” est son premier et unique hit grand public. Fluide et émouvant, le titre atteint la 3ème place du palmarès Billboard Soul et a atteint la 15ème place du Billboard Hot 100. B.B. King avait désormais un public au-delà de la scène du blues afro-américain. “The Thrill is Gone” sera enregistré par Willie Nelson et Aretha Franklin, samplé par MC Hammer et interprété par Christina Aguilera.
5. Littéralement, des centaines de musiciens en herbe de rock ‘n’ roll et de R & B ont appris “l’émotion” de B.B. King. Par exemple : Stevie Ray Vaughan, un musicien blanc du Texas dont le style, emprunté à King, devait influencer une génération de guitaristes inspirés par le blues.
6. Bien qu’il ait toujours cru que Jimi Hendrix avait son propre son unique, King a admis qu’il avait appris des trucs à Hendrix quand il était encore très jeune. Il se souvint: “Je l’ai rencontré quand il jouait avec Little Richard … et il était plutôt calme, timide, il n’est pas trop ouvert, mais il avait des questions, vous savez entre musiciens nous nous posons tous des questions : “Comment est-ce que tu fais ça?’ et ‘Pourquoi faites-vous cela …’ Nous avons eu de très petites discussions sur des choses comme ça. Et il était très poli.”
7. Une nouvelle génération de musiciens a embrassé B.B. King lorsque Bono de U2 a écrit “When Love Comes To Town”. B.B. King joue le titre sur le double L.P. de U2 Rattle and Hum, en 1988 et fait une tournée mondiale avec lui. Il a amené au bluesman un nouveau public lorsqu’il a atteint la deuxième place du palmarès américain de la pop et du rock.
8. B.B. King rencontre le président George W. Bush. à la Maison Blanche dans le bureau ovale (où il offre au président une copie de sa guitare Lucille) puis se produisit au Kennedy Center devant 800 personnes réunies pour fêter la première année de son mandat.
9. Alors que la légendaire Beale Street de Memphis est en déclin, B.B. King, en sa qualité d’ambassadeur du blues, ouvre le B.B. King’s Blues Club, où il joue et défend le blues dès qu’il peut. Comme un rappel pour signifier que son nom était maintenant synonyme de l’âge d’or du blues de Chicago.
10. Au final, le style unique de B.B. King a été imité par pratiquement tous les guitaristes influencés par le blues et le blues a influencé tous les guitaristes. Dans son Encyclopaedia of the Blues, le critique américain Edward M. Komara a résumé l’influence de B.B. King comme “un style sophistiqué de solo basé sur une flexion fluide des cordes et un vibrato chatoyant qui influenceraient pratiquement tous les guitaristes de blues électriques qui suivraient.”
(*Traduction française d’un texte pris sur le site : Sydney Morning Herald) © pour la version originale : Sydney Morning Herald – © Bop-Pills pour la traduction française.
Hommage très émouvant au Roi du Blues.
Royal ! La classe
Quel bel hommage. Et quelle magnifique vidéo.
Non ! le blues c’est pas un truc qui m’fait chialer , ça m’éclate un max !
R.I.P. le King.
Réussi ce sobre hommage au Grand BB. Bravo pour les fondus enchaînés image-son pile synchrones. Comme d’hab’ !
Dame Suze