DiSCouRS CaNDiDaTuRe Du Pr.BeeB HôPô
Nous avons réussi à nous procurer le discours que BeeB HôPô doit prononcer tout à l’heure dans son Q.G. de la rue de Javel devant une foule nombreuse et venue en nombre comme vous le voyez derrière moi, une foultitude venue là, rassemblée devrait-on dire, pour l’écouter et l’entendre car la parole de ce candide candidat peu commun se doit d’être écoutée, entendue et comprise nous informe t-on via le service de presse où nous sommes accrédités, c’est a dire que nous aurons droit à des petits cadeaux que les autres n’auront pas puisqu’ils ne sont pas accridités. Bien fait pour eux. Dans ce discours, le candidat énonce une partie de son programme, le reste viendra quand ce sera son tour, pas avant. Nous rappelons que le candidat président a obtenu les 500 signatures indispensables au Conseil Constitutionnel.
Beebopeurs, Beebopeuzes,
Beebopettes, Beebopets,
Bon ben vouala. Après de mûres et intenses réflexions cérébrales du cervelet, du cervelas, du bulbe et du rachida, j’ai subitement décidé de me présenter aux Zélections Prézidansielles de la Bopublique.
C’est que, figurez-vous, aucun des candidats/tes présidents/tes ne nous parle de l’essence… Ciel ! Tous ces capitaines de pédalo mal barrés qui ne savent pas naviguer ohé-ohé, nous serinent de promesses hasardeuses faites hasardeusement au hasard de foules assemblées à la hâte athée. Mais moi ce sera mieux puisque, contradictoirement à mes contradicteurs, ainsi que, il faut bien le dire, par souci de convenance personnelle, je ne promets rien de rien, équivalent de deux fois rien, ce qui est tout de même mieux que rien du tout et donc moins pire que trois fois rien. Subséquemment, sachez-le, le plus souvent possible, dès que l’occasion se présentera et à l’instant précis où la décision s’imposera, fidèle à ma parole électorale, je ne ferai rien, promis. Ceci d’autant plus que j’y connais rien et que la seule chose que je sache faire, c’est ne rien faire. C’est un don.
De cette vague idée nette et précise dont la rigoureuse précision n’aura rigoureusement échappé à personne précisément, donc à tout le monde en particulier, ainsi que de tout à chacun pour soi en général, naîtra une nouvelle conception sociétale entièrement identique à celle qui la précède avant la suite au prochain numéro : la Bopublique. C’est obligé. Chacun d’entre nous le verra, comme disent les porcinets. Car pour proposer et faire connaître cette idée dont l’ampleur incommensurable est d’un éclat éclatant, épatant et patent, je ferai le Tour de France en voiture tamponneuse ou à pédales, selon l’état du nombre de points restant sur mon permis, si tant est qu’ils se décident à me donner les leçons de conduite adéquates, ad hoc et appropriées et que l’examinateur soit digne de ce nom, ce dont on se fout, mais digne de moi et que donc il me donne mon permis contre une somme rondelette mais pas autant que Martine Aubry en tout cas pas autant que Hollande avant lifting et lissage telle une image pieuse découpée dans l’avant-dernier numéro de Playboy, dans le dernier c’est pas terrible. Ma détermination sera sans faille que faille. A ce propos, j’en fais le serment devant vous tous réunis dans cette salle propre dont le propriétaire est proprement approprié au propre et au prieuré, je ne reculerai devant aucun sacrifice personnel ou non, ce qui m’est propre. Mais, et à proprement parler, en général et en costume, je préfère pas. Non pas que j’aime pas, mais j’aime mieux pas.
Je serai donc le candidat de toutes les parties, puisque je n’ai ni les parties prises, ni pris parti pour aucune cause de parti pris. A ce propos, qu’il me soit permis de dire qu’il n’aura échappé à personne que plus rien n’a de prix puisque tout est hors de prix. Même l’épris Nobel, c’est dire. Alors dans ce cas, que dire du prix de l’aisance ? D’où, de toute évidence une vérité saute aux yeux ou à la gorge selon les cas. Si vous êtes aveugle, il vaut mieux que ça vous ne saute pas à la gorge, et si vous êtes borgne, restez-le. Ceci est une question de point de vue qui éclaire Claire et la rue Cler, c’est clair.
Mon indéfectible et inflexible volonté est indéfectible et inflexible. Plus encore, car je suis le candidat du encore plus, elle est inflexiblement indéfectible et indéfectiblement inflexible. Oui, elle le sera.
Car je vous le dis et j’en prends d’ailleurs ici l’engagement sur 24 mois, ça me met le Sam Soule à un neuro végétatif. Sur ce point, je serai par conséquent intraitable, tel un traiteur ou une vache qui n’aurait pas été une vache mais un bœuf volé après un œuf dur de la feuille. Je vous le dis encore solennellement et de manière solennelle à vous tous qui êtes devant moi en face de la buvette-bar un jambon beurre cornichons serré dans une pogne, l’autre tenant le demi d’un demi, j’en fais le serment cinq et garde m’en une ici même à Issy-les-Moulineaux à vous Paris, à vous les studios, à vous Cognacq-Jay, capitale de la Bopublique une et indivisible par un dénominateur commun : de Sornou-la-Roteuze, en passant par la Virenou-la-Vieille à Lachémoua-les-Douillettes, jusqu’à Mouahossi, qui – je dis bien qui – n’a jamais rebroussé chemin en retroussant les manches et la voisine du sixième, pétrifié par la vision des siècles qui surplombent les pyramides séculaires, je parle bien des pyramides du Louvre et Gipessienes. Non, pas, oh, non pas, que d’autres n’auraient pas pu convenir, elles auraient pu, si elles n’avaient tété seules dans le désert depuis trop longtemps pour se demander à quoi ça sert toutes les règles un peu truquées du jeu qu’on veut leur faire jouer les yeux bandés, mais les pyramides de Bizet et l’arlésienne de Gizeh sonneront le tocsin de 40 siècles occis dentaux. D’ailleurs ce problème se pose aussi en Bretagne, et à l’aise, Breizh.
Qui pis est, Bizet et Gizeh, intemporels symboles emblématiques et paraboliques du changement de train à la gare de Burette-Kyfouëte en direction de Parlaba via Parenho, correspondance pour Lesessieu-dans-Lèssieux, Fion-sous-Mimosa, Foului-sur-Lagueule départ à 14h43 voie 10, sauf retard indépendant de notre volonté, deviendront les saints patrons de notre intangible immobilisme et de notre inflexible détermination à ce qu’il n’y ait aucune correspondance de fait entre l’un et l’autre, puisque l’un ne vaut pas plus cher que l’autre. Et inversement un autre.
A cette promesse stationnaire, j’en ajoute une autre : il n’y aura aucun changement puisque plus ça change, plus c’est la même chose. Et nous nous battrons tous ensemble, oui tous ensemble, pas question qu’il y ait des passe-droits qui passent l’arme à gauche. Oui, nous nous battrons ensemble, enfin vous surtout, parce que moi, bof, pour que cette métamorphose métaphorise et ton pantalon, règne de manière éternellement séculaire tel un monolithe ou, pour ceux qui ont la stéréo, un stéréolithe sur notre Bopublique.
Alors, alors, seulement, la Bopublique sera forte et, par là-même, le Bop fort sera. Et c’est avec un Bop fort que nous serons en route départementale vers cet Eldorado de la Méduse, ce Graal ultime de toute société : un Rock Fort !
Ouèche !!!
ViVe Le BoP-FoRT
ViVe Le RocK-FoRT
ViVe La Transe
ViVe La Bopublique……
P.S. : Toute ressemblance entre les noms des villes citées (!) ici et Morzy-les-Joyeuses, où se déroule l’action de “Les Pédicures de l’Âme” du génial Pierre Dac n’est pas fortuite.
…d’un tout petit rien, tout est fait mieux, tout est dit, trois fois rien en somme …
Serais bien en fonction à la tréZorerie Ossi, Bravo Président .
Génialextrabracacadabrantesque …. Maintenant, on veut le programme …..
Waouuuuuuu ….. le délire … Il faut que nos politiques s’en inspirent.
Comment les “autres” osent ils se présenter; avec un tel programme !
Bebopons la république
bebopons la France !
Merci pour ce coup d’air frais dans cette ambiance nauséeuse
Bebop c’est frais ! Bebop en spray !
Damned !!!
Pour un peu, je reprendrais ma carte d’électrice enterrée depuis 1969 !
ViVe La Bopublique et en aVant Gain Gant !
Vive le bop fort! Beeb hôpô président: Ouèche!
Il y a des bepoplications qui devraient être encadrées et leur auteur décoré ! ! !
Je propose d’élever le professor au grade de Grand Chevalier de l’Ordre Bopublicain t de la Langue de Boua.
Cette petite récompense, ou Chevalier des Arts et Lettres, serait bien méritée.