LéGiSLaTiVeS, BeeB HôPô RéCuPèRe LuCieN

Frank Margerin – BeeB HôPô

Nous l’avons appris de source dure, mûre, pure et sûre : Lucien, rocker patenté et très tentant, lance un appel vibrant à la bopulation pour voter “Professor BeeB HôPô” au premier et au deuxième tour des législatives et les suivants. Car notre bien-aimé Professor se présente à la dépitation et au suffrage de tous les circonscrits de la troisième circonspection d’Otetouade-La-Kejemimèt où il viendra leur dire un sympathique bonjour en présentant sa carte de visite qui lui tient lieu de carte d’électeur et d’identité, de carte verte et de carte bancaire, mais surtout de carte routière, puisque, par souci écologique et économique, le Professeur a décidé que toutes les cartes pouvaient tenir en une seule . Et puis comme il le dit avec juste raison : “Ça prend moins de place dans le morlingue et ça déforme pas les poches, donc ma femme est contente, elle a moins de repassage.”

Toutefois on se souvient qu’en 1981, Lucien, qui officia souvent comme chouraveur de meules, buveur de bière et dont le papa n’est autre que l’illustre illustrateur Frank Margerin et retiens deux, qui s’est illustré comme pilier du journal illustré “Métal Hurlant”, en français “Screamin’ Metal”, avait soutenu la candidature d’un dénommé Rocky, lequel Rocky bat l’boa et la campagne. Et c’est lors de cette campagne de 81, celle du Tarn, que Rocky avait d’ailleurs réussi à faire éditer un livre “Votez Rocky” qui se vendra comme des petits pains au levain et marche qu’on trouve au bout langé.

Néanmoins, ou en plus, ça dépend du verre s’il est à moitié vide ou a moitié plein, c’est comme vous voulez, servez-vous, faites donc je vous en prie, amen, ce cher Rocky, qui aurait pu être un apache – oui, j’ai osé -, mais qui ne l’a pas été puisqu’il aurait pu mais qu’il a pas pu parce que ce n’est pas une flèche, a tourné le dos à la page et à la politique pendant plus de trente ans. Pourtant il se murmurait, tant il est bien connu qu’un mur se mure alors qu’une mûre se boulotte même pas mûre, et ah keu que c’est au pied de la muûûre que l’on voit le maçon, ce brave homme suant comme Eugène, la casquette sur le bonnet, la maïs coincée aux coins des lèvres, la truelle à la main tel l’intellect d’untel, car et ce n’est pas une découverte, le maçon est un intellect truelle même avec une brouette dans la musette, il se murmurait donc que Lucien, très concis avait publié une bulle annonçant son éternel retour. Étant donné que quand c’est concis, ya bulle (celle-là je l’ai déjà faite mais je l’aime beaucoup !), Lucien, papal, a décrété qu’il abandonnait le divin discours fleuve pour le court cour du long fleuve tranquille qui jouxte le camping municipal de Lacrima-sur-LeVizo où ma tante plante la sienne chaque été. Comme je vous le dis !
En conséquence de quoi, Lucien demande instamment aux Bopitoyens à voter BeeB HôPô et, pour se faire, à se rendre dans les bureaux de votation en charter low-cost à Bakou, c’est moins cher.

Il ne fait désormais aucun doute que cette journée que nous venons de vivre et de vous faire vivre en direct, grâce à toutes nos équipes et tous les moyens déployés afin de vous faire vivre en direct cette journée que nous venons de  vivre grâce à l’ensemble des personnels de la rédaction et les moyens techniques de notre antenne, sera hystérique et restera dans les annales de notre combat pour un Bop Fort,  comme “La Pelle Forte de Lucien”, mais ne sera pas plus longue (la journée, pas l’appel) qu’un certains 6 juin où ces abrutis de Yankees, armés de tout un matériel en plastique, pelles, râteaux, passoires et sots, avaient pris les plages de Normandie pour le tas de sable du square des Pompiers…
Et c’est bien parce qu’ils avaient pensé à tout sauf aux truelles que les Germains normands avaient bel et bien pris l’appâtée.
C.Q., mais c’est F.D.

Ouèche !

Hal Véole