iDéeS CaDeauX RoCK’N’RoLL PouR NoëL !
Puisque c’est Nouyel et les p’tits cadeaux, la bouffe, les truffes chocolatées ou non et que ce Noël-là a indubitablement failli sentir le sapin à cause de trois Mayas qui ont voulu nous noyer dans le miel en nous foutant le bourdon et, parité oblige, les abeilles, ceci en raison d’une prétendue fin du monde que même Nostradamus et Mme Soleil nous l’avaient pas dite, voici quelques idées de présents qui joindront dans un futur anté-rieur très imparfait, l’utile à l’agréable dans l’idée du partage, chère aux judéo-chrétiens et autres islamo-bouddhistes de tous poils, même imberbes pris à rebrousse-poil. Car ces petits ustensiles, futiles au premier abord, deviendront vite indispensables tout en présentant l’indéniable avantage de ne point encombrer les étagères de bibelots qui finiront chez EuBè, de bouquins qui atterriront chez les soldeurs et de boîtes de chocolat qui feront frémir les foies les plus pieux, surtout avant la messe de minuit !
En fait, ces beaux cadeaux qui ne coûtent pas cher, – c’est la crise hein, pas vrai, faut faire avec… – s’adressent surtout à Madame, si belle en Pénélope attendant Ulysse dans la vallée, devant le fourneau et faisant tapisserie avec l’espoir que la pâtisserie enfournée dans le micro-onde soit cuite à point nommé c’est à dire au retour du lys. En clair, aux calendes grecques.
Tout d’abord ce magnifique et (vo)lumineux frigidaire, car l’habit de lumière ne faisant pas le moine c’est bel et bien un réfrigérateur qui vous est proposé et qui sans nul doute Messieurs Mesdames, conviendra à toute la famille, composée, décomposée, recomposée, posée et reposée. A La Havane, on appelle ça des histoires de concubins.
Pourtant ce n’est pas un frigo traditionnel et vulgaire que ce frigo-là dont la destination consubstantielle et concubaine serait uniquement de jeter un froid. D’abord, c’est un ampli à lampe, une E14 spéciale frigo qui change un tantinet des EL34 ! Les guitaristes apprécieront. Ensuite, cerise sur le gâteau, il sait aussi faire des glaçons, d’où double utilité. Mais ô divine surprise ses designers l’ont amplement revêtu des parures des amplis Marshall, afin qu’il ne désemplisse point. Bien qu’il n’émette aucun son, en réelle usine à glace, il diffuse du bon CO2, juste ce qu’il faut pour faire bisquer les écolos et donc de provoquer quelques vertes querelles autour du sapin vert pourtant symbole de paix et de félicité. Aussi.
Donc visiblement, et on le voit d’un coup d’œil, il y a bien une multiple utilité pour un objet censé n’en avoir qu’une. On n’arrête pas le progrès et de crier au génie, comme le disait Michael Jackson. Hi-hi-hi ! Quelle imitation ! Tiens, pour le coup, je la refais : hihihi !
Mais nous avons trouvé, pour ce qu’il faut bien dorénavant appeler un ampligidaire, une fonction extra-bonusse à laquelle ses concepteurs et récepteurs n’ont pas songé. Oui ! En attendant que ce magnifique objet trouve place dans la cuisine, il est possible si toutefois, attention, la hauteur du premier additionnée à celle de la seconde et à condition que la hauteur totale soit égale ou inférieure à celle de la hauteur sous plafond, de s’en servir comme sellette et d’y poser le sapin. Et non l’inverse qui pourrait s’avérer fâcheux puisque le sapin serait donc un peu plié ce qui n’est pas dans ses attributs, que ça lui fouterait les boules et risquerait donc d’aboutir à un arrêt de boulot, chose peu souhaitable en cette période de lumières, luxe dont il est impossible de se passer, même dans les usines de FIAT. Le sapin aurait alors des épines dans le pied ! Et, au risque de jeter un peu de fluide glacial sur le feu et donc de provoquer un chaud effroi, c’est pas franchement ce qui est recherché ! Hein que houai ?
Plus fort encore et les écolos sur pistes recyclables se réjouiront ! Ce frigo pourra, le cas échéant, servir de ruche aux abeilles et, de cette manière devenir l’essaim de glace, un genre de guêpe à pan.
Autre idée de cadeau de Noel indispensable avec l’ampligidaire et pour en tirer des sons à glacer le sang froid de plus d’un rocker, cette râpe en forme de guitare volante (Gibson Flyin’V). Elle râpe le fromage et, selon toute probabilité, devrait pouvoir râper tout ce qui peut l’être. Exemple : les carottes cuites ou non, le céleri, rave ou non. Ce qui ne manquera pas d’interloquer le rappeur de la maisonnée qui saura enfin ce qu’est une guitare – en langage familier une râpe – lui qui s’est enfui à tout berzingue tel Dracula devant un chapelet de gousses d’ail lorsqu’il a vu son nouveau beau-papa pour la première fois jouer de l’air-guitar en slip, headbangant son crâne chauve devant la glace de la chambre conjugale comme un chien en chépakoua qui, posé sur la plage arrière de la caisse, dodeline de la tête comme son maître devenu un authentique guitar-zéro.
Tout ceci ne pourrait aller sans ces couverts à salade qui, pris conjointement en couple ou non, sauront dans de bonnes mains donc, touiller les salades (niçoise frisée aux lardons par exemple) et même les purées ou toute autre, ce qui prouve sans aucun doute que les couverts à salade savent s’adapter et peuvent remuer, non pas ciel et terre ce qui serait trop leur demander et une dénégation positive de leur usage premier, mais toute sorte de mets à l’huile ou met à l’eau, ce qui n’est pas un métier d’avenir puisque la métallurgie est à scier en ce moment. Ce n’est pas un met à fort, mais met à l’eau, sans mots couverts.
De plus, en attendant que les carottes poussent et que les lapins fassent des entrechats en interprétant la danse des canards à la queue leu leu, ces baguettes peu ordinaires permettront d’apprendre les rudiments du rythme puisque qu’elles pourront être utilisées pour taper sur les éléments de la batterie de cuisine. Casseroles et faitouts, autocuiseurs et planchas, couvercles et panier à salades, deviendront toms, grosse caisse, caisse claire, cloche, cymbale de crash…, afin de pouvoir accompagner votre commis lorsqu’il mitonne ses cocottes, ses sextolets, ses quintolets et le poulet. Petite astuce astucieuse : quelques grains de riz glissés dans les dernières canettes de bière éclusées par le chef deviendront une étonnante paire de mare à casse. Tout sera question de mesure ! Cookin’ n’ rockin’ !! Marky Ramone connait le problème.
Au fait : nous rappelons un moyen écologique de faire cuire les carottes : en acheter neuf et en jeter une. Les carottes seront que huit ! Les saxophonistes apprécieront.
Enfin, pour que Monsieur, en attendant que quelqu’un se dévoue enfin pour lui apporter ses pantoufles, son ouiski et sa télécommande, puisse se reposer en paix après s’être pavané toute l’année au volant de sa caisse, avoir répété tous les soirs au bar du Rendez-vous des Amis, s’être acheté à tour de bras des vinyles qu’on lui avait déjà refourgués en cédés lui garantissant une écoute incomparable par rapport aux rondelles noires d’avant le susdit cédé, sauf qu’aujourd’hui les 33trs font 180 gr et sont au même prix que les cédés du début et que les cédés d’aujourd’hui qui ont un son bien meilleur que certains vinyles d’hier sont vendus au prix du 33tr d’hier, “Bop-Pills” est heureux de lui offrir ce diaporama fantasmatique en beebopocolor fantasmagorique dont le bon goût est d’un évidence biblique ! Amène.
Au final, des cadeaux rock’n’roll de Noël qui joignent l’utile à l’agréable ! Iz’nit ?
Ouèche !!
Professor BeeB HôPô
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