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Iggy Les Bons Tuyaux

Iggy Les Bons Tuyaux !!!!! C’est le savoureux titre (on regrette vraiment de ne pas y avoir pensé !) d’une interviouve publiée par le quotidien gratuit Métro le 29 mai dernier.
Les questions plutôt filoutes mettent à mal l’ex enfant terrible du rock. Exemples :
– Vous reprenez Joe Dassin, savez-vous qu’il est un peu ringard ? (sous entendu : vous n’êtes pas tombé aussi bas tout de même).
– Comment faites-vous pour chanter en Français, langue que vous ne parlez pas ? (en clair : comprenez-vous quelque chose aux paroles?)
 – L’orchestration est très proche des versions originales. Pourquoi ne pas avoir apporté une touche plus personnelle ? (plus prosaïquement : il est où le travail de création et de production ?). Etc…
Évidemment, au vu de l’évolution récente et incompréhensible de l’image de James Newel Österberg alias Jim Osterberg alias Iggy Pop ou Iggy Stooge (soixante-six ans aux pâquerettes), tenter de comprendre comment un Iguane malsain de corps et d’esprit s’est muté en VRP, c’est essayer de comprendre comment un caméléon en grande tenue de camouflage est devenu quasi épileptique à force de passer sur une couverture écossaise patchworkée.

D’abord, il y a son soutien pas qu’un peu lourdingue à l’œuvre de Michel Houellebecq, breton saint-germain-déprétizé, qui, s’il n’est pas aussi mauvais écrivain que certains le pensent tout haut et le disent tout bas, n’en reste pas moins parfois ennuyeux et péremptoire, donc très français. Mais l’écrivain s’est entiché du chanteur qui s’est entiché de l’écrivain : c’est de l’entichichitude réciproque.
La première pierre est posée par le chanteur des Stooges via l’album Préliminaires qui s’inspire du roman La Possibilité d’Une Ile. L’album démarre par un choix imparable : Prévert. Là, les instits exultent. La chanson : Les Feuilles Mortes. Imparable ? Hum-hum pas vraiment. Car y’a un blème. Iggy a l’une des plus belles voix du rock. De Ann à Gimmie Danger, en passant par Real Wild Child, il l’a prouvé, démontré. Tiens, pour le coup je remets d’un Pablo Picasso où seul à la gratte et au chant, il montre une sensibilité paroxysmique. Oui Iggy est un grand chanteur. Au point qu’on n’ose imaginer le résultat s’il avait été produit par Phil Spector (pourquoi Dion, Léonard Cohen, les Ramones et pas Iggy, sans violon mais avec sa horde, svp ?) ne serait-ce que sur un seul titre.
Mais, que l’on me pardonne, les Feuilles Mortes, version iguanisée, ça le fait pas vraiment. Les Feuilles Mortes, c’est Montand avec une perfection proche du sacré, point barre. Or, à toucher au sacré à l’aveuglette, faut s’attendre à des retours de boomerang. Idem pour la cover de Syracuse de l’ex Collégiens Henri Salvador sur Après, le dernier album, lequel suit Préliminaires, ce qui est dans l’ordre des choses. Pourtant, j’imagine mal Montand chantant Down On The Streets.
N’empêche, lancer le bouchon jusqu’à reprendre Yoko Ono et oser se commettre avec l’horripilante fille du tout aussi horripilant Higelin, je ne suis pas certain que tous les poissons soient au bout de la ligne !

Iggy aime les chiens. Il l’affirme et le chante d’ailleurs en 1969 sur le premier album des Stooges : “Je (il) veux être ton chien”. C’est gentil. Mmourfff. Du coup, sur Préliminaires, l’avant-dernier album, celui qui est juste avant Après (vous suivez ?), il y va encore de son toutou, en l’occurrence King Of the Dog. Il a de la suite dans les idées en plus d’avoir du chien. C’est pour ça qu’on l’aime bien; qui ça ? Iggy Peau d’Chien …..Un ange passe.
Il adore les chiens. Mais aussi les chats. Aïe ! D’ailleurs, dans une interviouve aux Inrocks il dit : “Quand j’avais 13, 14 ans, je vivais avec une chatte. J’avais des boutons, je ne connaissais rien aux relations sexuelles, je n’avais pas l’âge de conduire une voiture, j’étais obligé d’aller à l’école… Bref, je me sentais totalement merdique. Et dès le printemps, je voyais ma chatte qui se roulait par terre en prenant le soleil. Je me disais qu’elle avait une vie plus plaisante que moi, elle devait se sentir vraiment bien quand elle se roulait par terre. Je pense parfois à ça. Objectivement, il doit y avoir pas mal d’avantages à être d’une autre espèce que la nôtre. Évidemment, il n’y a pas que des avantages, ils ont besoin des hommes pour leur ouvrir les portes.” Bel exemple d’empathie.

Iggy aime donc la félinité. Et il goûte la féminité. Car pour ce qui est de faire minette et de donner sa langue au chat, il attendra que la belle Nico avec laquelle il eut une bluette (oui, celle du Velvet, de Jim Morrison, Brian Jones, Alain Delon …), lui apprenne la chose toutes griffes dehors. C’est-à-dire mettre la langue là où il faut sans craindre un déchirement des zygomatiques ou se démantibuler les mandibules.
L’Iguane fera de cette initiation un leitmotiv de ses interviouves. Il  l’écrira même dans son bouquin I Need More. Il est vrai que les chattes, ça le changeait des toutous et des levrettes des riquaines lunettées en monture chat. On remarque que notre homme, un peu chaud du slip – quand il en a – a le testicule reconnaissant. Et qu’il  fait dans le gourmet pas dans le gourmand, ce qui distingue vraiment le chien du chat, le molosse de canapé déchiqueté du fauve de fauteuil lacéré…  Mais chien et chat ne sont pas forcément faits l’un pour l’autre. Oui, j’ai encore osé.
Cela posé, quand on sait qu’un chat passe dix-huit heures par jour à roupiller en rêvant sa journée passée, les dix-huit heures de roupillon intense incluses…
Du coup j’ai remis dans le mange-disque mes cédés de Rufus Thomas et toutes ses déclinaisons canines ainsi que son Push & Pull, deux impératifs qui ne concernent pas uniquement les boutons de porte. Mais quand Iggy chante Pussy Walk, talkin’-song comme on n’en fait plus, alors chapeau bas.

Tiens, puisqu’on parle de chatte, parlons un peu des Pussy Riots – nan mais cet art de la transition…
A-t-on entendu Iggy moufter, lors des outrances poutinesques, à propos de leurs ennuis pseudo juridiques ? Yoko Ono oui, Lady Gaga oui, Madonna oui, Patti Smith oui. Ajoutons Sting, Pete Townshend, Paul Mc Cartney et beaucoup d’autres. Mais Iggy, le parrain du punk, l’expert en minettes, pas un miaou. Une discrétion de violette, une vraie carpe. Peut être bien que l’Iguane ne fait pas de politique ? Ben alors pourquoi est-ce qu’il cabotine au bras de l’ineffable Roselyne Bachelot devenue chroniqueuse sur D8 ? Laquelle, soit dit en passant, est quand même un brin plus marrante que la première première girl-friend de France.
Bon, c’est vrai, Roselyne et Iggy sortaient des studios d’Europe après avoir donné une interviouve pour la matinale de la station chacun de leur côté. Or, ils ne se connaissaient pas cinq minutes avant. Cependant, on pourra arguer tant et plus, c’est un sacré révélateur du tournant pris par le chanteur des Stooges. Pis, Roselyne, sur la photo, elle a vraiment l’air de promener le chien (*).
Tel sa concitoyenne Jane Fonda, septuagénaire avancée, spécialiste es-régime jeunesse, Iggy s’est tant bodybuildé les pectoraux, testostéroné le sterno cléido et pimpé les biscotos, que même Bachelot connue pour être sportive depuis qu’elle a été ministre des Sports, ne pouvait que tomber en pââââmoison devant un tel athlète, recordman ayant pulvérisé tous les records d’outrages sans forcer. Et osons l’impossible rêve : qu’aurait-il bien pu se passer si Line Renaud avait trouvé Iggy dans la viiitriineu !!!!! Aurait-il voulu être son Loulou ??????
Oui, Iggy est vraiment un cador.
Pourtant lorsqu’il pose pour le journal “Eleven”, nouant un noeud pap’ avec des yeux battus de bon gros toutou, ben il est crackant comme pas possible. Il a même du chien.

Ce n’est pas un secret, Iggy est aussi devenu depuis quelques temps homme sandouiche, écran pub, 4×3, catalogue. Une régie à lui tout seul. Ray Ban, Christian Dior, SFR, etc.  Pour les Galeries Lafayette et leur catalogue des fêtes, il ira jusqu’à s’encafouiner  dans le costume du Père Noël. Bonnet rouge et blanc, pantalon de cuir noir et s’enguirlander d’une Epiphone verte en travers du torse nu. Déjà qu’on n’y croit plus beaucoup au grand barbu. Et si on croit plus au Père Noël, alors qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire avaler comme couleuvre aux lardons entre la Toussaint et le 24 décembre, histoire qu’ils nous fichent la paix en attendant le barbichu ? D’toute façon on s’en fout parce qu’on sera tous mort le 12. Quoique, quoique… Quoique : les enfants naturels du parrain du punk ont bâillonné le sac de couchage et l’ont ligoté autour du sapin près de la cheminée. Lui ont même piqué ses boutanches de Desperado, la Valstar des baby-boomers post Chirac.
Ça pourrait même faire l’objet d’une boite Lego à offrir à des rockers attardés, d’autant que le bonhomme Iggy existe ! La clientèle aussi.
Le cadeau, mais le vrai, ça sera pour les fans et les collectionneurs (beurk) qui auront quelques shoots de plus à glisser dans leurs classeurs. Tain’ les boules.

En revanche, là où ça risque de se corser, c’est que Iggy & the Stooges, emboîtant le pas de Jamiroquoi, sont endorsés depuis peu par Kronenbourg camouflé en “Pression Live”. Lorsqu’on sait les ravages qu’a faits la bière dans le rock, Iggy en joker et en porte-drapeau avec toute l’exemplarité que son statut de repenti lui confère… Les collectionneurs seront encore au comble, bien que le design du pack et des canettes soit beaucoup moins réussi que celui du prédécesseur.
Ne parlons pas du non-sens devenu naufrage des assurances Swiftcover qui, fortes d’un budget de 30 K d’euros, partent en campagne avec un spot montrant notre homme conduisant une caisse et insupporté jusqu’à là par un insupportable sosie-gremlin, malin comme un singe et chiant comme la pluie. Alors que la campagne était conçue pour lancer une formule assurant les groupes et matos, Swiftcover refusera de jouer son rôle.
La grosse poilade, c’est le spot pour l’E.E.M.I où l’Iguane auditionne les grands de l’informatique hexagonale. A la clé, une chute pas chienne pour un rond.
La réussite, car il y en a une, c’est la pub XS (prononcez “Ekssèsse”). Nan pas la bagnole, mais la fragrance de Paco Rabanne. Iggy tendant la boule de parfum telle Cruella offrant la pomme empoisonnée à la  péronnelle qui pionce dans les bois, c’est truculent. Et puis XS, c’est un parfum de femme.
– Pis la pub SFR, laisse faire ? – Nan, laisse béton.

Au bout du compte, Iggy minaude, Iggy cabotine, Iggy exulte. Et ce qui gêne dans tout ça, ce n’est pas qu’il soit vendu. Ce serait même nier la définition du mot rock et celui de sa déclinaison : rock star. Qu’il devienne un véritable écran publicitaire palpant des royalties plus que substantielles, ça n’est pas plus gênant. En systématisant le sponsoring dans le rock, il est même peut-être en train de stabiliser une voie vers de nouveaux revenus pour les musiciens. Car il ne fait aucun doute que les choses vont bouger du fait des baisses faramineuses des ventes de cédés.
Nan, ce qui coince les alvéoles, c’est que ça renvoie à cette image insupportable de fils de l’Oncle Sam pourri-gâté qui lui colle à la peau dès qu’il oublie qu’il est un satané chanteur pouvant surfer sur pratiquement tous les registres.
Tous ses excès scéniques, sexuels et autres, font souvent penser aux pusillanimes gesticulations colériques et assourdissantes d’un moutard qui trépigne devant un objet convoité et dont les caprices restent lettre morte. Est-ce un hasard si l’Iguane écrit- qui l’eut cru ? – dans I Need More : “A cette époque, j’avais ce petit animal […] un lapin nain. Je l’avais appelé Cruisader Rabbit. Un lapin en tricot, tout bouclé, bleu layette, rouge et jaune, rose et blanc […] Quand il y avait un siège libre dans l’avion, je l’asseyais à coté de moi et je lui parlais.” Quand on pense que le mec en manque de lapinou avait tenté de refourguer de l’héro à Jimmy Page !!! … Rock’n’roll, rock’n’roll…..

Iggy retombe dans les excès, mais antithétiques et totalement opposés à ceux sur lesquels il a bâti son personnage. Et fait tout ce qui est en son pouvoir (il ne manque ni de magnétisme, ni d’énergie, il pourrait même solder) pour gagner une image de respectabilité qui colle de plus en plus mal avec celle de ses immoralités. Iggy devient mondain et c’est insupportable. C’est pas une trahison (encore que…), ceci est une révolution (sic !). Presqu’un déni.
Le plus drôle, c’est qu’il surgit au top de la reformation des Stooges (avec puis sans Ron Asheton), l’un des gangs les plus barrés de toute la rock story et dont la grande spécialité est d’avoir joué les troisièmes couteaux alors qu’ils pouvaient dégoter le premier rôle. Ce qui est toujours mieux que les Stones qui ont fait bien plus de ravages sur leur route et dont le chanteur a été anobli, alors qu’en dehors de ses frasques et des quatre albums où il se montre digne d’être le leader du groupe, c’est pas toujours vraiment ça. Après tout, Jagger et les Stones se sont fabriqués, tandis qu’Iggy, corrupteur et incorruptible, destructeur et indestructible, est resté pareil à lui même : intègre. Au final, c’est bien ça qui le rend singulièrement sympathique et terriblement attachant. Et puis, lui au moins, il a réussi sa percée cinématographique. Pas spectaculaire, mais pas avec les moindres.

Bon alors, comme ça, j’ai l’air de faire mon difficile. Mais en tant qu’adepte de la première heure et pour avoir été inscrit au fan-club avec la carte n° 10, j’ai quelques droits non ?
Pourtant deux choses sont sûres : 1) Iggy et les Stooges ont commis trois** des cinquante plus grands albums de rock; 2) Iggy est un chanteur charismatique et envoûtant, à la voix magnifique et ensorcelante. Certainement le meilleur actuellement, depuis longtemps et pour encore un bon bout de temps. Alors, si tous ces ratés pointés dans ce catalogue lui sont nécessaires, ben va mon gars, roule. Continue.
On sera toujours là, toujours sous le charme.
“We Need More”.
Ouèche.

Professor BeeB HôPô

(*) Subtile référence au Walkin The Dog de, encore et toujours, Rufus Thomas.

(**) The Stooges, Fun House et Raw Power.

Psssst ! : Pis si Iggy, il voulait bien avoir la gentillesse de me rendre la pochette d’un EP qu’il m’a chouravée dans les locaux de RCA à l’époque du lancement de Lust For Life, ce serait vachement sympa. Bon c’est vrai depuis le temps y’a amnistie. Pas amnésie. Primo parce que c’est celle de 96 tears  de Question Mark & the Mysterians (Rudy Martinez et son gang de mexicains ont été une influence déterminante des Stooges) et deuxio parce que je voudrais bien refourguer ledit EP.

Bop-Pills_Trait_rouge

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21 Commentaires

  1. PréZidenT <3 Tu fais toujours toujours toujours tellement de bien à mes zoreilles et à mon coeur !!!!!!!!!!! commenKeJ't'èèèèèèèèèèème ! ouèche !

  2. Pour moi Iggy c’est les Stooges,après comme dirait l’autre « j’en ai rien à branler»,ceci dit qu’il profite du système rock star ,j’en pense qu’il a raison !En tout les cas encore merci à toi pour ce petit momment de lecture enrichissent …

  3. Fameux ton texte sur Iggy !! super! je ne connaissais rien de lui… je vais l’écouter maintenant ! Tu en sais des choses ! wow ! j’en apprends sur la musique et c’est la premiere fois de ma vie que je m’y interesse tant, il faut dire que tu fais tout pour qu’on soit fan !… quel travail ! …bises

  4. Hello, ben si, j’y ai pensé, et j’ai déjà fait ce jeu de mot dans une réponse (à Mireille sûrement ?) sur FB et je n’avais pas lu l’interview car je refuse ces journaux propagandistes grand public et gratuit.
    C’est avec plaisir par contre que je faire déguster ton article !

  5. Pour ma part, je retiens de cette note désopilante ( ahhhh ce que c’est que l’amour des chats s’étirant au soleil du matin ma bonne dame) les substantifs intègre, charismatique ou envoûtant.
    Car avec ou sans les Stooges , avec ou sans Houellebecq, avec ou sans capuchon de Noël,avec ou sans Roseline Bachelot sur ou sous un tas de feuilles mortes pour cause de pandémie H1N1( j’ai quand même un peu de mal à imaginer mais bon ), deux choses sont certaines:
    une voix du tonnerre de dieu et une photogénie hors du commun.
    Rien que pour ça, je m’incline.

  6. Hébé Beeb qu’est ce que tu lui mets D’un autre coté l’animal ne gagnait pas assez de sous avant de faire le sandwich et son dernier album à peu prés écoutable en entier date d’il y a presque un quart de siècle J’ai bien vu la première reformulation des stooges avec ron , ils ont fait “fun house” en entier à la note près C’était assez troublant je me suis demandé s’ils ne jouaient pas en playback , mais bon les gens avaient l’air ravis Pas longtemps après j’ai carrément jeté à la poubelle leur album pourri Ceci dit j’ai rencontré Ron et Iggy qui étaient très sympas , mais valait mieux pas aborder des sujets politiques et sociaux avec eux , un indice ils n’auraient certainement pas voté pour Hillary

  7. Hello!!
    En tant que co-fondateur du “International Iggy Pop Fan Club”, je vois que ton numéro 4 te colle bien à la peau. Marrant, tu rejoins (dans l’esprit) ce que j’avais déjà dit à Jim “back then!!” lors de la sortie de “The Idiot”. Prémonitoire mais trop franc, j’en paye encore les conséquences 40 ans plus tard. “To be a “pute” or not to be”!! That is the Rock ‘n Roll question!!!!!
    Rock on, Dude!!!!!

  8. Toujours aussi agréable de te lire et te découvrir ! moi, j’en reste a ses albums et oui, ça me file un peu la gerbe de voir l’Iguane devenir une image bon marché ! Oui, ça me débecte … J’aurais tellement aimé que …

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