Beebopeurs, Beebopeuzes,
Beebopettes, Beebopets,
Il y a exactement un certain nombre de jours (vous pouvez compter c’est vrai !), vous m’avez attribué votre confiance en m’élisant à la Prézidance de la Bopublique par le score cent appels de 250 % de vos voix de garage. Je vous en remercie. Soyez un rien rassurés : je saurai me montrer digne de cette confiance et vous assure donc que rien ne sera fait en ce sens ni dans l’autre, ce qui n’aurait aucun sens, même sans même lire Cent Lits à Senlis pour Oss 117.
250 pourcent ! C’est un score énorme, jamais vu dans aucun pays, même dans les démocraties les plus totalitaires, et qui témoigne d’un certain sens unique en matière civique, même si dans un certain sens je me contredis rapport au paragraphe du dessus, ce qui n’est pas en sens contraire du bon sens, ni dans celui de la marche.
Certains Prix Chantal Nobel chafouins, diront que c’est impossible, que ça dépasse l’entendement, même celui d’un sourd ou d’un pot, étant entendu qu’un sourd ne peut l’être que comme un pot, même s’il n’en paie pas, chose que les portugaises en sablé, et même les autres, n’ont jamais pu tolérer. Car même la Madame elle dit même que “Chi cha tou tolère ralorche plend gahaharde” à l’instar de Carmen, Carmen qui prenait toujours ses grands airs, pour cafter à Manolette qui n’était pas malhonnête, mais mâle honnête : “Toréador prend gaaaaarde”, un point c’est tout. Même que …
A ceux-là, ces faux-culs fourbes et judas défaitistes, tous ces félons qui font court en large et en travers et dont les savoirs en arithmétique sont aussi épais que la section philosophie du rayon bouquins de mon Carrouf’ à moi, je dis oui, c’est possible. La preuve : grâce aux ordinateurs reboutés et maraboutés par des hackers et des sorciers du Bénin, ceux qui en savates ou en sabots, savent savamment cracker tous les ordinateurs du monde et que même que c’est pour ça qu’on les appelle les Hackers Belin, les suffrages ont été recomptés dans l’esprit de rigueur qui caractérise la Bopublique
Et que personne ne vienne nous casser les valseuses et les valseurs : toutes les voix ont été vérifiées et même au-delà puisque nos experts ont inclus les bulletins blancs tachés au gros rouge et ceux des abstentionnistes qui se sont abstenus de voter mais pas de refaire le monde dans les troquets après quatre tournées de bières, cinq de 102 ajoutées aux dix de 51 – et qu’on a assez entendu hurler que non seulement les fesses de la Fanny étaient à croquer et à tomber tel ce beau fruit rouge et charnu que l’on appelle la pomme, bien connue de nos amis suisses, telle l’arbalète de Guillaume. A ce propos je tiens à préciser que les suisses ne sont pas tous petits et qu’il en existe des grands, de la même manière qu’il existe des petits cons et des grands cons, deux espèces, des fois trois, les trois suisses et les triples cons, dont la connerie n’est pas obligatoirement proportionnelle ou inversement proportionnelle à la taille de leur insondable intelligence, puisqu’il est bien connu que quand on est con on est con, et que, je le dis comme le pense, la connerie c’est à vie. Subséquemment nous sommes bien à 250 %. Et puis, au cas où, je rappelle que 100 et 150, ça fait bien 250.
Comme il était question de bières, et sans nous faire très mousser, le taux aurait pu être encore plus élevé si nous avions fait voter les morts mais, conjointement avec nos adversaires, nous les avons laissé déjeuner en paix étant donné qu’ils étaient déjà dans l’urne. On notera par ailleurs ou par hasard ou par là-même, qu’il existe de la sorte un point commun, connu comme le houx blond, entre l’électeur et le défunt : l’urne. Et si les électeurs glissent leurs bulletins dans l’urne, qu’ils se rassurent et la regardent attentivement : le corps électoral finit bien dans les urnes, donc les votants finiront dedans. En ce qui concerne les défunts et les défaits, la réciproque n’est pas avérée puisqu’on n’a jamais fait voter les morts qui n’étaient pas tous des électeurs et que les scrutins et regarde un peu, n’ont jamais fait réveiller les disparus, y compris les bien vivants. C’est d’autant plus vrai que l’urne chante et l’autre pas. Je veux !
Ce qui prouve si besoin était que nous sommes sur la bonne voie puisque toutes y sont.
En conséquence de cette victoire remportée haut la main et bas les pattes, j’ai attaqué mon triple quinquina en étant fidèle à ma promesse électorale number one, celle qui est toujours la dernière ânonnée dans tous les discours qui en disent long : depuis un sacré paquet de journées, je n’ai rien fait. Non, rien de rien, puisque tout ça m’est bien égal.
Mais voilà. De sottes gens, qui ont quelque chose dans la cervelle, m’ont fait remarquer qu’afin que la Rientitude puisse régner sur notre pays il fallait faire plus que rien : il fallait un gouvernement digne de cette tâche car il était évident que même avec la meilleure volonté du monde – celle qui ne mène à rien et donc à la Rientitude – il fallait, que mine de rien, je sois aidé par des Ministres qui ne servent à rien, excepté faire occuper les toilettes des cabinets par des directeurs hommes à tout faire qui n’ont rien à y faire. Ce qui, vous le comprendrez, et comme je l’ai dit en ouverture de cette allocution, est contradictoirement contradictoire, contraire à nos valeurs et au programme sur lequel et pour lequel vous m’avez élu à ce poste prestigieux, lequel vous en conviendrez et même si l’on n’en pense rien, n’est pas rien.
Il devenait donc crucial que la Prézidance de la Bopublique nomme un Premier Ministre qui nommerait un gouvernement de bons à rien qui n’ont rien à foutre de quoi que ce soit. Mais ça m’obligeait à penser à quelque chose, alors que je me dois de ne penser à rien. Ce qui n’est pas un petit rien. Du coup en un rien de temps, je me suis propulsé Premier Ministre et j’ai constitué une équipe solidaire qui, l’air de rien, saura m’aider dans cette tâche immense qui ne pourra se faire sans elle et sans que vous, Citoyens de notre Bopublique, ne participiez à ce que nous appellerons l’effort juste. Rien ne sera laissé de côté. Cet effort juste, celui que vous les justes ferez contre vents et marées, est le seul capable de nous amener aux grands travaux nécessaires à la mise en place, en plis et bien plus de notre politique nationale : la politique du moindre effort, passage obligé vers la Rientitude qui sera rien moins que le starting-block du Grand Bop en Navrant : le Bop-Fort, cet idéal de Rungis qui nous mènera avenue du Maine et, rien ne va plus, vers le Rock Fort.
Ouèche !
Beebopeurs, Beebopeuzes,
Beebopettes, Beebopets,
Je me suis compris
Vive le Rock Fort, Vive la Bopublique !!!!
Prézidan BeeB HôPô
(avec tous mes respects à Raymond Devos)
Halléluia ! Pierre Dac est ressucité …
Zaime bien à cause du programme détaillé, mais aussi ze voudrais pas trop un prezident, mais si on en avait un, ze voudrais mieux que ce soit toi, et ze t’ai dit que je voulais être responzable de tes cabinets, pis y a des photos de toi et des zimazes, et des kroniks, pis aussi il y a Eddy Floyd !!!
Discours o combien émouvant! Que d’espoirs déposés aux creux de vos mains vénéré Prézidan!
vive la Bopublique!
Comme ça, on est prévenus. Vivement les nominations qu’on puisse se reposer un peu ! Pour moi, juste un post-it, ça ira, ça ira,ça ira, monsieur le Premier bopper. Et bop là boum !
Et vive not’ prézidant ! Vive la Bopublique !!!
Cher Prezidan, suite à vot’programme de ne rien faire et de tout faire pour y arriver ze souhaiterais être ministre du temps: du temps libre, du temps jadis, du temps perdu et du tant pis pour les autres! Car vous l ‘aurez remarqué Prezidan ne rien faire demande beaucoup plus de temps qu’on l’imagine et ça prendra le temps qu’il faut pour finir ce qu’on n’a pas commencé. Cher Prezidan j’ai passé du temps à réfléchir à la question et le temps presse pour élire vot’ gouvernement. Prenez vot temps pour réfléchir à ma proposition. Avec tout mon respect Prezidan
At Nath : Le Prézidan est entrain de se soigner les zygomatiques et les crampes de la mâchoire, suite à l’hilarité qui fut sienne en lisant votre désopilant commentaire. Du coup, il est alité pour un nombre nécessaire de journées de repos. En clair il est en arrêt maladie…..
Programme impec. Koman dire ? Cè Bop Fooooortiche !
T’ainnnnn j’ai mal au crâne…!
Mêêê keske ze Kiff mon Prézidan !!! Ouèche !!!
quel homme!!!!!!!!!!!!
la campagne fut dure mais plus beau est le résultat!!!!!!!!!!!!
merci et bravo!!!!!!!!!
Vive notre Prezidan ! Rientetudier pour glander plus …..ouiiiiiii ! clap clap clap